mercredi 7 décembre 2011

Muffins d'automne

Envie d'un goûter de saison? Une bonne tasse de thé bien chaud et un muffin pomme-cannelle moelleux à souhait… Mmmh!

Pour ce faire, reprenez la recette de base du cake à la banane. Au lieu de mettre des bananes, mettez deux pommes râpées et de la cannelle selon vos goûts.

Répartissez la pâte dans des moules à muffin, et faites-les faire un tour dans le four pendant 25-30 minutes à 200°C.

Vite fait, bien fait, dé-li-cieux!

PS: la prochaine fois, j'essayerai en ajoutant un peu de crème de marron entre deux couches de pâte… ça doit être pas mal, non?

mercredi 30 novembre 2011

Mezze libanais...

Il y a quelques semaines, nous recevions à la maison une dizaine d'amis de longue date. N'ayant pas suffisamment de place pour asseoir tout le monde à table, ni de casseroles ou plats suffisamment grands pour préparer un plat mijoté à l'avance pour autant de personnes, j'ai choisi l'option la plus pratique et la plus conviviale: je mets tout à table, chacun se sert et mange où il peut!

Il fallait donc que je réalise plusieurs petits plats faciles à manger debout ou avec les doigts… Et bien sûr, comme il fallait en réaliser plusieurs et pour dix, il valait mieux choisir des recettes simples et rapides! Je me suis donc dirigée tout naturellement vers le mezze libanais, que j'adore, et qui réunissait tous les avantages précités.

N'ayant jamais cuisiné libanais, je me suis un peu documentée sur le net et suis tombée sur un site très bien fait: http://www.recettelibanaise.com/. Allez visiter ce site si comme moi vous appréciez tout particulièrement cette cuisine, c'est une mine d'or! Il regorge de recettes plus délicieuses les unes que les autres! J'en ai sélectionné quelques-unes et les ai réalisées pour mon dîner, c'était une vraie réussite: beignets de courgette, cigares au fromage de brebis (que j'ai faits en triangles et à la feta/ricotta, mais bon!), houmous, riz aux lentilles, boulettes de viande épicées, ailes de poulets rôties, et falafels (pour ces derniers, je me suis inspirée d'un autre site: http://www.justeunebouchée.com/ qui est tout aussi sympathique à visiter! La raison pour laquelle j'ai opté pour la recette de ce site est toute simple, elle nécessitait des pois chiches en boîte et non secs à faire tremper 12 heures et cuire 3 heures!).

Je ne vais pas toutes vous les reproduire ici, mais je vais vous donner celles que j'ai préférées: les beignets de courgette, les triangles au fromage et les falafels (eh oui, encore un post un peu longuet…).

Pour les beignets de courgette, il vous faudra:

3 courgettes moyennes
Une grosse poignée de persil plat haché
7 càs de farine
1 càc de levure chimique
1 œuf
Sel, poivre

Lavez et râpez les courgettes à la main (ça prend cinq minutes, je vous assure!). Pour ce faire, vous aurez pris soin de ne couper que l'extrémité arrondie de la courgette, de façon à garder la queue comme "poignée" et pour éviter de vous râper les doigts en arrivant au bout de cette malheureuse courgette. Réservez.

Dans un grand saladier, mélangez la farine et la levure chimique. Ajoutez ensuite l'œuf battu et mélangez énergiquement. A ce stade, vous allez vous dire que ça ne va pas du tout, parce que le résultat dans le fond du saladier sera une espèce de boule de pâte compacte. Et vous allez vouloir ajouter un œuf en vous disant que cette fée de la cuisine, elle raconte des carabistouilles! Surtout pas de panique, et abstenez-vous de ce geste malheureux! Je l'ai fait la première fois que j'ai réalisé la recette en test avant le grand soir, et c'était trop liquide. N'oubliez pas que les courgettes rendent énormément d'eau, d'autant plus qu'il faut ajouter du sel et qu'immanquablement elles vont dégorger…


Donc, une fois cette vilaine boule de pâte obtenue dans le fond du saladier, ajoutez les courgettes râpées, le persil plat haché, le sel et le poivre, et mélangez bien, quelques minutes, le temps de bien incorporer tous les ingrédients. Au départ, vous obtiendrez des grumeaux, mais vous finirez par obtenir un mélange bien homogène.

Faites chauffer de l'huile dans une poêle et quand l'huile est chaude, disposez-y des petits tas de ce mélange à l'aide de deux cuillères. Faites frire quelques instants de chaque côté, jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.


A déguster immédiatement ou tièdes, avec une sauce au yaourt.


Pour préparer 20 triangles au fromage, il vous faudra:

250g de feta
250g de ricotta
Une grosse poignée de basilic haché
Une grosse poignée de coriandre hachée
Du poivre
10 feuilles de brick

Commencez par écraser la feta à l'aide d'une fourchette dans un grand bol. Ajoutez ensuite la ricotta et mélangez bien, puis le poivre (pas de sel, la feta est déjà suffisamment salée) et les herbes hachées finement.

Prenez une feuille de brick et coupez-la en deux (le long du pli déjà présent). Déposez la demi-feuille devant vous, côté arrondi vers le bas. Disposez une cuillère à soupe de préparation au fromage du côté gauche de la demi-feuille. Repliez le bord arrondi vers le haut, puis en rabattant le côté gauche vers le haut puis vers le bas et en allant ainsi jusqu'au bout de la feuille, vous formerez un triangle.

Quand tous les triangles sont prêts, il suffit de les faire dorer quelques instants de chaque côté dans une poêle contenant de l'huile d'olive pas trop chaude pour ne pas les brûler. Ces triangles sont délicieux accompagnés d'une salade, en plat ou en entrée, ainsi qu'à l'apéritif. Vous pouvez également varier les herbes et mettre celles que vous préférez. Personnellement, je trouve que la combinaison persil plat/estragon donne un résultat succulent!


Et enfin, pour conclure cette escapade libanaise, voici les falafels, pour lesquels il vous faudra:

Une boîte de pois chiches (250g)
Un oignon haché
Deux gousses d'ail pressées(ou plus pour les amateurs)
4 càs de farine
Du persil plat et de la coriandre hachés
Du sel, du poivre

Versez les pois chiches, l'oignon, l'ail et les herbes dans un mixeur et réduisez le tout en purée. Une fois la purée relativement bien lisse, ajoutez progressivement les 4 cuillères à soupe de farine, puis le sel et le poivre.
Confectionnez des boulettes pas trop grosses et aplatissez-les un peu, de façon à former un galet. Faites chauffer de l'huile dans une poêle et faites dorer quelques instants de chaque côté. A déguster immédiatement avec une sauce à base de fromage blanc, de tahina (pâte de sésame) et de citron (en gros, 100g de fromage blanc pour une bonne grosse cuillère à soupe de tahina et le jus d'un citron).    




Bon appétit!






mardi 22 novembre 2011

Pâtes à la granella di pistacchio

Me voilà de retour après une (trop) longue absence… Mais attention! Je n'ai pas pour autant déserté ma cuisine pendant toutes ces semaines! Loin de là… Un tas de recettes attendent patiemment que la fée ait le temps de les publier…

La recette que j'ai choisi de publier aujourd'hui est absolument délicieuse. Je l'ai testée hier pour la première fois et le résultat était tellement succulent que je ne pouvais tout simplement pas attendre plus longtemps pour la partager! Mais je me dois de faire une mise en garde: y goûter une fois suffit à ne plus pouvoir s'en passer! Il s'agit de pâtes à la granella di pistacchio. C'est de la poudre de pistache, une spécialité sicilienne. Je dois remercier une collègue qui se reconnaîtra de m'avoir parlé de ce plat, et puis aussi ma chère maman de m'avoir ramené la précieuse granella de ses dernières vacances en Sicile!

Pour vous faire plaisir (à deux) il vous faudra:

250g de pâtes type fusilli
20cl de crème liquide
½ verre de vin blanc
1 petit oignon
4 tranches de jambon cru (ou de la pancetta)
4 grosses cuillères à soupe de poudre de pistache
Huile d'olive, sel, poivre

Faites bouillir un grand volume d'eau salée (bien salée! D'après Nigella Lawson, l'eau qui sert à la cuisson des pâtes doit être aussi salée que la Méditerranée! Précepte que j'applique à la lettre…). Quand elle bout, plongez-y les pâtes et faites-les cuire selon les indications sur le paquet.

Pendant ce temps, émincez finement l'oignon et faites-le revenir dans un peu d'huile d'olive, à feu moyen, jusqu'à ce qu'il ramollisse mais ne dore pas. Ajoutez ensuite la poudre de pistache et faites revenir quelques instants. Versez le demi-verre de vin et laissez réduire. Ajoutez ensuite la crème, salez, poivrez et laissez mijoter à feu doux quelques minutes. Effilochez le jambon à la main et incorporez à la sauce. Quand les pâtes sont cuites, prélevez un peu d'eau de cuisson, égouttez-les et versez-les sur la sauce. Si c'est trop épais, délayez avec un peu d'eau de cuisson des pâtes. Servez immédiatement avec un peu de parmesan râpé… 



Cette poudre de pistache n'est pas facile à trouver, mais je suppose qu'on peut en trouver dans les épiceries fines italiennes. Dans le pire des cas, vous pouvez toujours acheter des pistaches et les passer au mixeur pour en faire de la poudre… Ou aller en acheter en Sicile… Mais là ça fait cher le plat de pâtes… Mais c'est tellement bon!


jeudi 6 octobre 2011

VIVA CHILE!

Bon, je n'ai pas posté depuis un petit temps et pour me faire pardonner, voici trois recettes pour le prix d'une!

Le 18 septembre, c'était la fête nationale chilienne. Mon mari étant chilien, nous fêtons le 18 septembre avec des empanadas, du pebre et du pisco sour… Les empanadas sont des chaussons fourrés soit à la viande (empanadas de pino) soit au fromage (empanadas de queso). La différence entre les deux, outre la farce, réside aussi dans la pâte et la cuisson. Les empanadas de pino sont faites avec une sorte de pâte à pain et cuites au four, les empanadas de queso sont faites avec une sorte de pâte feuilletée et sont frites. Le pebre est un accompagnement à base de tomates et oignons qui garnit toutes les tables de tous les foyers et de tous les restaurants au Chili. C'est l'équivalent de la salsa mexicaine. On en met partout, il accompagne tous les plats. Et enfin, le pisco sour, la boisson nationale du Chili. C'est un cocktail à base de pisco (l'alcool qui est au Chili ce que le rhum est à Cuba), de jus de citron et de sucre.

Commençons donc par les empanadas de pino. Le pino est la farce de viande. Il faut la préparer la veille. Pour environ 18 empanadas, vous aurez besoin de:

500g de viande de bœuf
3 oignons
de l'huile d'olive
2 cuillères à soupe de farine
une tasse de raisins secs
une tasse d'eau
de l'origan, du sel, du poivre, du cumin, du paprika

Commencez par faire tremper les raisins secs dans de l'eau tiède.

Si vous avez le courage ou le temps, choisissez une pièce de bœuf que vous hacherez vous-même à la main, ce qui donnera plus de texture, mais si vous achetez de la viande hachée, ça marche aussi!


Faites chauffer l'huile d'olive dans une grande poêle avec le cumin et le paprika. Faites-y revenir la viande hachée. Une fois qu'elle est bien dorée, ajoutez les oignons et l'origan. Quand les oignons sont cuits, ajoutez les deux cuillères à soupe de farine, mélangez bien, puis ajoutez l'eau et les raisins secs. Laissez mijoter à feu doux pendant une vingtaine de minutes en remuant régulièrement. Quand c'est prêt, réservez au réfrigérateur jusqu'au lendemain.




Pour la pâte, il vous faudra:

1kg de farine
une tasse d'eau salée tiède
un œuf
250g de saindoux fondu (ah ben oui, je n'ai jamais dit que c'était light!)


Faites un puits au milieu de la farine, et versez-y tous les ingrédients. Mélangez à la main et pétrissez quelques instants. Quand la pâte est prête, réservez-la à température ambiante dans un linge propre pendant 15 minutes.


 Divisez la pâte en 18 boules. Prenez une boule et étalez-là au rouleau à pâtisserie pour obtenir un cercle d'environ 20cm de diamètre. Au milieu, disposez une bonne cuillère à soupe de pino, un quartier d'œuf dur et une olive noire dénoyautée. Humidifiez les bords ave un peu d'eau, repliez en deux puis rabattez les côtés de façon à obtenir un rectangle. Répétez l'opération 17 fois! C'est très fastidieux, mais cela en vaut la peine! Si vous vous dites que 18 empanadas, c'est beaucoup trop, pas de panique, elles se conservent parfaitement au congélateur.



Quand vos empanadas sont prêtes à être enfournées, badigeonnez-les de jaune d'œuf et faites quelques trous à l'aide d'une fourchette pour que la vapeur puisse s'échapper pendant la cuisson. Faites cuire environ 30 minutes à 200°C.

Attention, quand vous mordrez dans votre empanada fraîchement sortie du four, l'olive est extrêmement chaude!


Des empanadas, c'est bien, mais avec du pebre, c'est mieux! Pour en préparer, il vous faudra:

2 tomates épépinées et hachées
1 oignon haché
1 bonne poignée de coriandre hachée
1 piment rouge épépiné et haché (normalement, il faudrait un piment vert très aromatique et à peine piquant appelé au Chili "ají verde", mais il est introuvable sous nos latitudes…)
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
1 filet d'eau tiède
du sel, du poivre




Hachez les tomates et le piment épépinés, l'oignon et la coriandre. Mélangez le tout. Ajoutez la cuillère d'huile d'olive et le filet d'eau tiède. Couvrez et réservez au frais.




Voici une astuce pour que les oignons n'aient pas un goût trop amer ni trop prononcé. Une fois hachés, mettez-les dans un récipient et couvrez-les d'un peu de sel. Laissez-les une bonne vingtaine de minutes puis rincez-les bien. Cela adoucira considérablement la saveur de l'oignon.



Pour ce qui est des empanadas de queso, j'admets que je me suis donné moins de mal. Vous aurez simplement besoin de:

1 rouleau de pâte feuilletée
1 bloc de mozzarella spéciale cuisson (surtout pas de buffala parce que sinon toute l'eau va sortir) ou de mozzarella séchée (ici aussi, c'est l'ingrédient qui se rapproche le plus du fromage utilisé là-bas pour les réaliser, qui est introuvable ici).

A l'aide d'un emporte-pièce rond, découpez des cercles dans la pâte. J'ai opté pour des mini-empanadas de queso puisque je les servais à l'apéro. Vous pouvez bien entendu en faire des plus grandes.

Une fois les cercles découpés, disposez un morceau de fromage au milieu, refermez en pinçant bien les bords puis scellez en appuyant une fourchette sur les bords.

Faites frire dans une huile bien chaude (à la poêle ou à la friteuse) jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées. A déguster immédiatement!


Même si une certaine marque de boissons nous assure que "sans alcool, la fête est plus folle", moi je dis que sans pisco, c'est moins rigolo!

Pour le pisco sour, il faut:

Du pisco
Du jus de citron
Du sucre de canne liquide ou du sucre impalpable
Environ une cuillère à soupe de blanc d'œuf (si vous en mettez trop, vous aurez trop de mousse)




La proportion pour réaliser le pisco sour est une part de jus de citron pour 3 parts de pisco (ici, comme référence, nous nous sommes servis du verre dans lequel nous allions le servir, donc un verre de jus de citron pour trois verres de pisco). Le sucre est à ajouter en fonction des goûts. Mettre tous les ingrédients dans un blender, mixez quelques secondes, versez ensuite dans un verre avec un glaçon et saupoudrez un peu de cannelle sur la mousse. Salud!












vendredi 16 septembre 2011

La quiche de ma vie! (ou pas...)

Lundi dernier, un petit drink était organisé au bureau, pour lequel chacun devait apporter quelque chose à manger. J'ai vite opté pour une préparation salée puisque de nombreux collègues comptaient apporter du sucré. J'ai ensuite réfléchi à quelque chose de rapide à préparer et surtout qui peut se manger froid. La quiche lorraine s'est vite imposée comme une évidence!

Là, je me suis quand-même rapidement dit que dérouler un rouleau de pâte acheté au supermarché et y verser la préparation aux œufs était un peu simplet. J'ai alors décidé de préparer la pâte moi-même. Rien de bien sorcier, me direz-vous, sauf que je n'avais jamais fait de pâte brisée (ben non!). Sur les conseils de ma chère maman, j'ai suivi la recette suivante:

250g de farine
125g de beurre
1 œuf
2 pincées de sel
3 cuillères à soupe de lait

Autant dire tout de suite que dimanche soir, après un dîner de famille, et juste avant le bain, le biberon et le coucher du petit, je n'avais pas franchement envie de commencer à pétrir de la pâte! J'ai donc sorti mon cher robot mixeur… J'y ai versé tous les ingrédients, j'ai appuyé sur le bouton pendant une trentaine de secondes, le temps d'obtenir un ensemble plus ou moins homogène. J'ai ensuite sorti ce mélange du robot, je l'ai pétri un peu pour bien l'amalgamer, en ai fait une boule, emballé dans du film plastique et mis au réfrigérateur pour une heure.


Une fois le petit baigné, abreuvé et endormi, j'ai sorti la pâte du frigo et ai entrepris de l'aplatir au rouleau à pâtisserie. Soudain, j'ai été prise de palpitations et de sueurs froides. Les mots de Sébastien Demorand dans l'édition de l'année passée de Master Chef se sont mis à résonner dans ma tête: "C'est la quiche de votre vie!". Et s'il avait raison?! Si je me ratais sur ce coup-là, j'étais bonne pour devenir la risée de mon équipe! Tout ça à cause d'une pâte brisée!

Bon d'accord, j'avoue que je n'ai pas tremblé et que ça m'a surtout fait rigoler (mais je garde une pensée pour ces malheureux candidats à l'émission qui ont réellement paniqué pendant cette épreuve! Après tout, moi, j'avais une recette devant les yeux, eux pas…). J'ai donc manié le rouleau à pâtisserie en esquissant un sourire parce qu'une autre phrase culte de ce cher Demorand me revenait en mémoire ("Voilà un pigeon qui est mort pour rien"… Oui je sais, ce n'était pas très gentil de dire ça, mais qu'est-ce que c'était drôle!).

Bref, après avoir beurré et enfariné mon moule à tarte, j'y ai installé la fameuse pâte brisée du bout des doigts, en prenant soin d'enlever l'excédent de pâte qui dépassait du moule et de piquer le fond avec une fourchette.

Je suis ensuite passée à la préparation aux œufs avec les ingrédients suivants:

2 œufs
25 cl de crème fraîche
100g de gruyère râpé
du poivre, du sel (pas trop, les lardons sont déjà salés), de la muscade
des lardons préalablement dorés à la poêle

Il faut donc d'abord battre les œufs comme pour une omelette, y ajouter la crème, le fromage, le poivre, le sel et la muscade puis bien mélanger. Ensuite, verser les lardons sur la pâte et puis le mélange œufs/crème/fromage. Mettre la quiche au four préchauffé à 200/210°C et la laisser bronzer pendant 40 minutes.    



Et voilà!  


Pour l'anecdote, elle était très réussie et tout a été englouti…





mercredi 7 septembre 2011

Golden nuggets

Vendredi passé, le blog fraîchement lancé, je le montre fièrement à mon mari, qui n'hésite pas du coup à me lancer un défi!

Il me propose de confectionner des nuggets de poulet… Là, je me dis que c'est une excellente idée et je me mets à réfléchir, puisque je n'en ai jamais fait. Après tout, ça ne doit pas être très compliqué!

Voici ce qui m'est venu à l'esprit (pour réaliser une dizaine de nuggets):

250g de blanc de poulet
1 poignée de coriandre
½ oignon
¼ de piment épépiné
de la chapelure
de la farine
2 œufs
sel, poivre


Commencez par hacher la coriandre, le piment et l'oignon. Comme je n'avais pas de chapelure, j'en ai fait moi-même avec du pain rassis que j'ai passé au robot mixeur.

Dans le robot mixeur, déposez les blancs de poulet découpés en petits morceaux, la coriandre, le piment et l'oignon hachés, du sel et du poivre. Mixez le tout jusqu'à l'obtention d'une masse homogène.

Confectionnez les nuggets en faisant une boule que vous aplatissez un peu. Passez-les dans la farine en les tapotant un peu pour en retirer l'excès, passez-les ensuite dans les œufs battus préalablement assaisonnés, puis dans la chapelure. Réservez au frigo au moins une heure.


Faites frire quelques minutes de chaque côté à la poêle, dans une huile pas trop chaude puisqu'il faut laisser le temps au poulet de cuire sans brûler la chapelure.

Et voilà! C'est prêt! A déguster avec une bonne salade, et biensûr une incontournable sauce barbecue pour faire trempette…




vendredi 2 septembre 2011

LE cake à la banane...

Pour la première recette à publier, je ne voulais pas prendre trop de risques. Il me fallait une recette simple, que je maîtrise, que je réalise donc souvent et surtout qui a déjà été testée à maintes reprises auprès de mon entourage et qui récolte à chaque fois un succès garanti.

L'évidence était là: le cake à la banane! Facile et délicieux. Même mon fils de 17 mois adore!

Pour le réaliser, il vous faudra:


150g de beurre
200g de sucre
2 oeufs
250g de farine
1,5 càc de levure chimique
1 càc de baking soda
100g de fromage blanc
3 bananes bien mûres
1 pincée de sel
quelques gouttes d'extrait de vanille

Commencez par travailler le beurre ramolli avec le sucre. 


Ajoutez ensuite les deux œufs entiers et la pincée de sel. Mélangez.

Dissolvez la levure et le baking soda dans le fromage blanc - vous verrez la texture du fromage blanc devenir mousseuse - et incorporez ce mélange à la pâte.


Ecrasez les bananes dans une assiette creuse, versez-y quelques gouttes d'extrait de vanille, et ajoutez-les à la pâte.

Incorporez ensuite la farine petit à petit.

Beurrez et enfarinez un moule à cake et faites cuire 1h15 dans un four préchauffé à 180°C. Vérifiez tout de même la cuisson au bout d'une heure, la durée peut varier en fonction de la puissance du four (four électrique, au gaz, à chaleur tournante, etc.).

Laissez refroidir, démoulez et dégustez au goûter, au petit déjeuner ou tout simplement quand une envie de douceur se fait sentir!


En variante, vous pouvez y ajouter des pépites de chocolat, des noix ou des noix de pécan, ou utiliser un moule à muffins au lieu d'un moule à cake pour en faire, ben, des muffins! Je me sers d'ailleurs souvent de cette base pour faire mes muffins ou cupcakes (sans les bananes, donc). Attention, dans ce cas-là le temps de cuisson est bien évidemment à revoir à la baisse, 30 minutes suffisent amplement. Je ne m'attarde pas sur ce sujet, un chapitre entier sera consacré aux muffins et aux cupcakes...





jeudi 1 septembre 2011

Ca y est, la Fée est née!

Pas de recette pour inaugurer "La Fée de la Cuisine", mais plutôt une réflexion sur les petits bonheurs de la cuisine… Une sorte de préface…

Je me suis rappelée il y a quelques jours une conversation avec un ami, qui évoquait les "sons appréciables" (sic, il se reconnaîtra s'il lit ces lignes). Le "pop" d'un bouchon expulsé de sa bouteille, le bruit de l'ouverture d'une canette, des glaçons qui s'entrechoquent dans un verre ou qui craquent tandis qu'on leur déverse une bonne lampée de whisky sur la tête, un verre de vin que l'on remplit… D'accord, tous ces bruits sont relatifs aux boissons et non à la cuisine, mais finalement, l'une ne va pas sans l'autre!

Je me suis donc mise à penser aux sons de la cuisine et à quel point ils flattent nos oreilles!
Les bulles qui viennent gentiment éclater à la surface d'un plat en train de mijoter, le frétillement d'un plat en train de gratiner, le grésillement d'une viande qu'on dépose sur la grille brûlante du barbecue, la muscade qui se fait râper, le moulin à poivre qui se fait tordre le cou, et bien sûr, comment ne pas mentionner le craquement de la croûte de la crème brûlée qui se brise sous les assauts répétés d'une petite cuillère…

Finalement, s'il est vrai qu'on mange avec les yeux, nos oreilles, elles, nous mettent l'eau à la bouche! Bien sûr, le visuel, les saveurs et les odeurs sont tout aussi primordiaux et font partie de ces petits bonheurs de la cuisine, mais ils sont peut-être beaucoup plus évidents que les sons auxquels nous prêtons moins d'attention lorsqu'on cuisine. En fin de compte, cuisiner, ça ne se fait pas qu'avec deux mains, ça se fait avec les cinq sens au grand complet, mais surtout, ça se fait avec le cœur et l'envie de (se) faire plaisir…