vendredi 16 septembre 2011

La quiche de ma vie! (ou pas...)

Lundi dernier, un petit drink était organisé au bureau, pour lequel chacun devait apporter quelque chose à manger. J'ai vite opté pour une préparation salée puisque de nombreux collègues comptaient apporter du sucré. J'ai ensuite réfléchi à quelque chose de rapide à préparer et surtout qui peut se manger froid. La quiche lorraine s'est vite imposée comme une évidence!

Là, je me suis quand-même rapidement dit que dérouler un rouleau de pâte acheté au supermarché et y verser la préparation aux œufs était un peu simplet. J'ai alors décidé de préparer la pâte moi-même. Rien de bien sorcier, me direz-vous, sauf que je n'avais jamais fait de pâte brisée (ben non!). Sur les conseils de ma chère maman, j'ai suivi la recette suivante:

250g de farine
125g de beurre
1 œuf
2 pincées de sel
3 cuillères à soupe de lait

Autant dire tout de suite que dimanche soir, après un dîner de famille, et juste avant le bain, le biberon et le coucher du petit, je n'avais pas franchement envie de commencer à pétrir de la pâte! J'ai donc sorti mon cher robot mixeur… J'y ai versé tous les ingrédients, j'ai appuyé sur le bouton pendant une trentaine de secondes, le temps d'obtenir un ensemble plus ou moins homogène. J'ai ensuite sorti ce mélange du robot, je l'ai pétri un peu pour bien l'amalgamer, en ai fait une boule, emballé dans du film plastique et mis au réfrigérateur pour une heure.


Une fois le petit baigné, abreuvé et endormi, j'ai sorti la pâte du frigo et ai entrepris de l'aplatir au rouleau à pâtisserie. Soudain, j'ai été prise de palpitations et de sueurs froides. Les mots de Sébastien Demorand dans l'édition de l'année passée de Master Chef se sont mis à résonner dans ma tête: "C'est la quiche de votre vie!". Et s'il avait raison?! Si je me ratais sur ce coup-là, j'étais bonne pour devenir la risée de mon équipe! Tout ça à cause d'une pâte brisée!

Bon d'accord, j'avoue que je n'ai pas tremblé et que ça m'a surtout fait rigoler (mais je garde une pensée pour ces malheureux candidats à l'émission qui ont réellement paniqué pendant cette épreuve! Après tout, moi, j'avais une recette devant les yeux, eux pas…). J'ai donc manié le rouleau à pâtisserie en esquissant un sourire parce qu'une autre phrase culte de ce cher Demorand me revenait en mémoire ("Voilà un pigeon qui est mort pour rien"… Oui je sais, ce n'était pas très gentil de dire ça, mais qu'est-ce que c'était drôle!).

Bref, après avoir beurré et enfariné mon moule à tarte, j'y ai installé la fameuse pâte brisée du bout des doigts, en prenant soin d'enlever l'excédent de pâte qui dépassait du moule et de piquer le fond avec une fourchette.

Je suis ensuite passée à la préparation aux œufs avec les ingrédients suivants:

2 œufs
25 cl de crème fraîche
100g de gruyère râpé
du poivre, du sel (pas trop, les lardons sont déjà salés), de la muscade
des lardons préalablement dorés à la poêle

Il faut donc d'abord battre les œufs comme pour une omelette, y ajouter la crème, le fromage, le poivre, le sel et la muscade puis bien mélanger. Ensuite, verser les lardons sur la pâte et puis le mélange œufs/crème/fromage. Mettre la quiche au four préchauffé à 200/210°C et la laisser bronzer pendant 40 minutes.    



Et voilà!  


Pour l'anecdote, elle était très réussie et tout a été englouti…





mercredi 7 septembre 2011

Golden nuggets

Vendredi passé, le blog fraîchement lancé, je le montre fièrement à mon mari, qui n'hésite pas du coup à me lancer un défi!

Il me propose de confectionner des nuggets de poulet… Là, je me dis que c'est une excellente idée et je me mets à réfléchir, puisque je n'en ai jamais fait. Après tout, ça ne doit pas être très compliqué!

Voici ce qui m'est venu à l'esprit (pour réaliser une dizaine de nuggets):

250g de blanc de poulet
1 poignée de coriandre
½ oignon
¼ de piment épépiné
de la chapelure
de la farine
2 œufs
sel, poivre


Commencez par hacher la coriandre, le piment et l'oignon. Comme je n'avais pas de chapelure, j'en ai fait moi-même avec du pain rassis que j'ai passé au robot mixeur.

Dans le robot mixeur, déposez les blancs de poulet découpés en petits morceaux, la coriandre, le piment et l'oignon hachés, du sel et du poivre. Mixez le tout jusqu'à l'obtention d'une masse homogène.

Confectionnez les nuggets en faisant une boule que vous aplatissez un peu. Passez-les dans la farine en les tapotant un peu pour en retirer l'excès, passez-les ensuite dans les œufs battus préalablement assaisonnés, puis dans la chapelure. Réservez au frigo au moins une heure.


Faites frire quelques minutes de chaque côté à la poêle, dans une huile pas trop chaude puisqu'il faut laisser le temps au poulet de cuire sans brûler la chapelure.

Et voilà! C'est prêt! A déguster avec une bonne salade, et biensûr une incontournable sauce barbecue pour faire trempette…




vendredi 2 septembre 2011

LE cake à la banane...

Pour la première recette à publier, je ne voulais pas prendre trop de risques. Il me fallait une recette simple, que je maîtrise, que je réalise donc souvent et surtout qui a déjà été testée à maintes reprises auprès de mon entourage et qui récolte à chaque fois un succès garanti.

L'évidence était là: le cake à la banane! Facile et délicieux. Même mon fils de 17 mois adore!

Pour le réaliser, il vous faudra:


150g de beurre
200g de sucre
2 oeufs
250g de farine
1,5 càc de levure chimique
1 càc de baking soda
100g de fromage blanc
3 bananes bien mûres
1 pincée de sel
quelques gouttes d'extrait de vanille

Commencez par travailler le beurre ramolli avec le sucre. 


Ajoutez ensuite les deux œufs entiers et la pincée de sel. Mélangez.

Dissolvez la levure et le baking soda dans le fromage blanc - vous verrez la texture du fromage blanc devenir mousseuse - et incorporez ce mélange à la pâte.


Ecrasez les bananes dans une assiette creuse, versez-y quelques gouttes d'extrait de vanille, et ajoutez-les à la pâte.

Incorporez ensuite la farine petit à petit.

Beurrez et enfarinez un moule à cake et faites cuire 1h15 dans un four préchauffé à 180°C. Vérifiez tout de même la cuisson au bout d'une heure, la durée peut varier en fonction de la puissance du four (four électrique, au gaz, à chaleur tournante, etc.).

Laissez refroidir, démoulez et dégustez au goûter, au petit déjeuner ou tout simplement quand une envie de douceur se fait sentir!


En variante, vous pouvez y ajouter des pépites de chocolat, des noix ou des noix de pécan, ou utiliser un moule à muffins au lieu d'un moule à cake pour en faire, ben, des muffins! Je me sers d'ailleurs souvent de cette base pour faire mes muffins ou cupcakes (sans les bananes, donc). Attention, dans ce cas-là le temps de cuisson est bien évidemment à revoir à la baisse, 30 minutes suffisent amplement. Je ne m'attarde pas sur ce sujet, un chapitre entier sera consacré aux muffins et aux cupcakes...





jeudi 1 septembre 2011

Ca y est, la Fée est née!

Pas de recette pour inaugurer "La Fée de la Cuisine", mais plutôt une réflexion sur les petits bonheurs de la cuisine… Une sorte de préface…

Je me suis rappelée il y a quelques jours une conversation avec un ami, qui évoquait les "sons appréciables" (sic, il se reconnaîtra s'il lit ces lignes). Le "pop" d'un bouchon expulsé de sa bouteille, le bruit de l'ouverture d'une canette, des glaçons qui s'entrechoquent dans un verre ou qui craquent tandis qu'on leur déverse une bonne lampée de whisky sur la tête, un verre de vin que l'on remplit… D'accord, tous ces bruits sont relatifs aux boissons et non à la cuisine, mais finalement, l'une ne va pas sans l'autre!

Je me suis donc mise à penser aux sons de la cuisine et à quel point ils flattent nos oreilles!
Les bulles qui viennent gentiment éclater à la surface d'un plat en train de mijoter, le frétillement d'un plat en train de gratiner, le grésillement d'une viande qu'on dépose sur la grille brûlante du barbecue, la muscade qui se fait râper, le moulin à poivre qui se fait tordre le cou, et bien sûr, comment ne pas mentionner le craquement de la croûte de la crème brûlée qui se brise sous les assauts répétés d'une petite cuillère…

Finalement, s'il est vrai qu'on mange avec les yeux, nos oreilles, elles, nous mettent l'eau à la bouche! Bien sûr, le visuel, les saveurs et les odeurs sont tout aussi primordiaux et font partie de ces petits bonheurs de la cuisine, mais ils sont peut-être beaucoup plus évidents que les sons auxquels nous prêtons moins d'attention lorsqu'on cuisine. En fin de compte, cuisiner, ça ne se fait pas qu'avec deux mains, ça se fait avec les cinq sens au grand complet, mais surtout, ça se fait avec le cœur et l'envie de (se) faire plaisir…