vendredi 28 juin 2013

Un moment d'exception...


Ce mardi 25 juin, c’est sur l’initiative de mon acolyte Salima Tiamani (http://partsdeplaisir.blogspot.be/) et  en compagnie de quatre autres  joyeux blogueurs foodies comme moi-même que je me suis rendue à la boutique Petrossian à Uccle, ouverte il y a cinq semaines (http://www.petrossian.fr/magazine/petrossian-bruxelles-boutique/#.Uc1QP3eGnTo). Voilà qui présentait l’occasion parfaite de faire sortir la fée de sa longue hibernation…

La devanture bleu pâle, tout d’abord, pique la curiosité. A l’intérieur, une déco tout en sobriété et  raffinement où tout invite à la gourmandise. Le regard est attiré partout et l’envie de goûter chaque produit se fait sentir… C’est là qu’intervient notre hôte, Dimitri, le gérant de la boutique, qui nous accueille chaleureusement.

Il maîtrise son sujet et nous explique tout (ou presque) ce qu’il y a à savoir sur le caviar (les esturgeons, la récolte, le calibrage, l’affinage, etc.). Puis, non sans générosité, nous passons à la dégustation… Une première cuillerée d’Ossetra tradition (Bulgarie) puis une seconde d’Alverta impérial (Amérique du Nord)…  J’ai personnellement préféré le premier, que j’ai trouvé plus fin, plus subtil et moins iodé. Toutefois, une évidence m’a frappée, et c’est que déguster du caviar est extrêmement sensuel. D’abord, la cuiller en nacre (afin de ne pas altérer le goût… Ne sortez surtout pas l’argenterie ! Vos cuillers en inox de chez Ikea feront parfaitement l’affaire… Sinon ils en font en or chez Petrossian…). Ensuite, ces petits grains que l’on dépose délicatement en bouche et que l’on fait éclater sur son palais pour en révéler toutes les saveurs… C’est exquis !

La dégustation du caviar terminée, les six fins gourmets que nous sommes sont intrigués par d’autres produits. Nous poursuivons donc la dégustation avec la fleur de caviar, du caviar séché, présenté dans un moulin, qui s’utilise en condiment comme de la fleur de sel. Ici, sur du cœur de saumon fumé, mais il peut aussi s’utiliser tout simplement sur des pâtes, en salade ou dans un risotto.

Nous goûtons ensuite le cœur de saumon fumé à l’aneth (divin) puis le caviar cube – du caviar pressé et conditionné en cubes (à servir tempéré à l’apéritif par exemple sur une rondelle de concombre ou de pomme de terre). Notre hôte nous montre également le Papierusse, une feuille de caviar pressé, qui ressemble à une feuille de nori. On peut en effet s’en servir pour faire des sushi ou à déposer simplement sur une pomme de terre cuite au four avec de la crème aigre. Nous terminons la dégustation par le tarama (à base d’œufs de cabillaud fumés et de crème), tartiné sur des toasts au seigle parfaitement croustillants… Un pur délice.

Bref, nous avons passé là un moment privilégié et rare, une expérience inoubliable. Si l’envie de faire une folie vous prend, ou simplement pour (se) faire plaisir, filez donc dans cette boutique à la devanture bleu pâle et laissez-vous tenter (sans vous ruiner bien évidemment…)!

Vivement les fêtes !