Ce mardi 25 juin, c’est sur l’initiative de mon
acolyte Salima Tiamani (http://partsdeplaisir.blogspot.be/)
et en compagnie de quatre autres joyeux blogueurs foodies comme moi-même que je
me suis rendue à la boutique Petrossian à Uccle, ouverte il y a cinq semaines (http://www.petrossian.fr/magazine/petrossian-bruxelles-boutique/#.Uc1QP3eGnTo).
Voilà qui présentait l’occasion parfaite de faire sortir la fée de sa longue
hibernation…
La devanture bleu pâle, tout d’abord, pique la
curiosité. A l’intérieur, une déco tout en sobriété et raffinement où tout invite à la gourmandise.
Le regard est attiré partout et l’envie de goûter chaque produit se fait
sentir… C’est là qu’intervient notre hôte, Dimitri, le gérant de la boutique,
qui nous accueille chaleureusement.
Il maîtrise son sujet et nous explique tout (ou
presque) ce qu’il y a à savoir sur le caviar (les esturgeons, la récolte, le
calibrage, l’affinage, etc.). Puis, non sans générosité, nous passons à la
dégustation… Une première cuillerée d’Ossetra tradition (Bulgarie) puis une
seconde d’Alverta impérial (Amérique du Nord)…
J’ai personnellement préféré le premier, que j’ai trouvé plus fin, plus
subtil et moins iodé. Toutefois, une évidence m’a frappée, et c’est que
déguster du caviar est extrêmement sensuel. D’abord, la cuiller en nacre (afin
de ne pas altérer le goût… Ne sortez surtout pas l’argenterie ! Vos
cuillers en inox de chez Ikea feront parfaitement l’affaire… Sinon ils en font
en or chez Petrossian…). Ensuite, ces petits grains que l’on dépose
délicatement en bouche et que l’on fait éclater sur son palais pour en révéler
toutes les saveurs… C’est exquis !
La dégustation du caviar terminée, les six fins
gourmets que nous sommes sont intrigués par d’autres produits. Nous poursuivons
donc la dégustation avec la fleur de caviar, du caviar séché, présenté dans un
moulin, qui s’utilise en condiment comme de la fleur de sel. Ici, sur du cœur
de saumon fumé, mais il peut aussi s’utiliser tout simplement sur des pâtes, en
salade ou dans un risotto.
Nous goûtons ensuite le cœur de saumon fumé à
l’aneth (divin) puis le caviar cube – du caviar pressé et conditionné en cubes
(à servir tempéré à l’apéritif par exemple sur une rondelle de concombre ou de
pomme de terre). Notre hôte nous montre également le Papierusse, une feuille de
caviar pressé, qui ressemble à une feuille de nori. On peut en effet s’en
servir pour faire des sushi ou à déposer simplement sur une pomme de terre cuite au
four avec de la crème aigre. Nous terminons la dégustation par le tarama (à
base d’œufs de cabillaud fumés et de crème), tartiné sur des toasts au seigle
parfaitement croustillants… Un pur délice.
Bref, nous avons passé là un moment privilégié
et rare, une expérience inoubliable. Si l’envie de faire une folie vous prend,
ou simplement pour (se) faire plaisir, filez donc dans cette boutique à la
devanture bleu pâle et laissez-vous tenter (sans vous ruiner bien
évidemment…)!
Vivement les fêtes !